Heineken ASSORTIMENT 2022/2023

VI Céline Michélle Schönbächler Brasseur enthousiaste Comment as-tu choisi cette profession? Par hasard, en fait. Je ne savais pas du tout qu’il était possible d’apprendre ce métier en Suisse. J’ai fait un stage d’initiation dans une petite brasserie, en fait comme logisticienne, et j’ai ensuite pu aider à la production pendant trois jours. À ce moment-là, je savais que je deviendrais technologue en denrées alimentaires, spécialisée dans la bière. C’est ainsi que je suis tombée amoureuse du brassage de la bière. Qu’est-ce qui te fascine tant dans ce domaine? Je suis fascinée par la diversité des activités, de la réception des matières premières à la réalisation du produit fini. La bière n’est composée que de quatre ingrédients de base. Cependant, il en existe d’innombrables variations. À cela s’ajoute le processus de brassage. Chaque étape, dans sa complexité, a une influence sur le goût de la bière. C’est le travail du brasseur de gérer tous ces facteurs de manière à ce qu’au final, on obtienne une EICHHOF et non une bière de la concurrence. Ce n’est pas pour rien que nous parlons d’art brassicole. Pourquoi Eichhof? «Tout le reste serait faux!», comme le dit si bien notre nouveau slogan. Non, en vérité, ça ne s’est pas tout à fait passé comme ça. Je voulais changer et évoluer. C’est pourquoi il fallait que je travaille dans une plus grande brasserie. Avec le recul, c’était une très bonne décision, car j’ai énormément appris et approfondi mon amour pour le produit. En tant que brasseuse, tu es une exception dans un monde d’hommes: vérité ou cliché? C’est une vérité. Bien qu’il y ait de plus en plus de femmes dans cette profession, nous sommes toujours en minorité. Certes, mon examen final a été supervisé par une maître brasseuse, mais aussi bien à l’école professionnelle que dans l’entreprise qui m’a formée, j’étais la seule femme. Chez EICHHOF aussi, je suis la première et jusqu’à présent la seule brasseuse. Toutefois, ce qui n’est pas encore une réalité peut le devenir. Chez EICHHOF, en tout cas, les portes sont grandes ouvertes. Est-ce que tu bois encore de la bière en privé? Oui, bien sûr. Au travail, il ne s’agit pas de boire, mais d’assurer la qualité. On fait attention à beaucoup de choses. Il est alors d’autant plus agréable d’ouvrir une Braugold bien fraîche à la fin de la journée, juste pour le plaisir. Céline est née le 3 septembre 1998 à Einsiedeln et a commencé son apprentissage de technologue en denrées alimentaires, spécialité bière, en 2015. Depuis décembre 2018, elle travaille comme brasseuse à la brasserie EICHHOF à Lucerne. Pendant son temps libre, elle apprécie la randonnée, la cuisine et la pâtisserie.

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